Rubrique : Barcelona

Les Doudes aiment les pâtisseries et les confiseries, surtout celles qui ne semblent pas avoir changé depuis trrrrrès longtemps. Dans le genre, la Pastisseria-Confiteria La Colmena est une référence que tous les Barcelonais connaissent et apprécient.

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La Colmena (la Ruche) est probablement la plus ancienne pâtisserie de Barcelone. Elle a été fondée en 1928 par Francesc Roig, un Catalan qui avait émigré dans l’Ouest américain à la fin du XIXe siècle. La Colmena se trouve dans le Barri Gòtic, Plaça de l’Àngel, là où se dressait une des portes de la muraille qui entourait Barcino (Barcelone) à l’époque romaine.

Même si elle propose toutes sortes de pâtisseries et de viennoiseries, ainsi que des petits sandwichs, la Colmena est surtout connue pour ses confiseries à l’ancienne, ses polvorones (des sablés fondants de Noël aux amandes), son turrón (nougat), ses meringues, ses miels et ses confitures. On y trouve également une grande variété de chocolats artisanaux dans des emballages au graphisme très rétro et moderne à la fois.

En passant par la Colmena, les Doudes ont été séduits par de délicieux bonbons aux herbes médicinales : thym, romarin, mauve, fenouil, eucalyptus, sauge, pin, lavande, etc. Imaginez de petits caramels durs dont la saveur intense explose dans la bouche ! Comme un concentré de tisane bienfaisante. Le tout dans un joli papier à l’ancienne…

Donc, si vous passez par Barcelona, avant d’aller découvrir le très addictogène Belgious, faites un détour par la Colmena. Vous y trouverez toutes sortes de friandises délicieuses et originales à ramener à vos amis ou à votre famille. Ça sera toujours mieux qu’un maillot du Barça…

Pastisseria-Confiteria La Colmena
Plaça de l’Àngel, 12 – Barcelona
+ 34 93 315 13 56

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Rubrique : Istanbul

Canım Ciğerim, c’est le type même du petit restaurant populaire qui vous illumine un voyage. Pour quelques euros, un repas délicieux et simple, une ambiance et le sentiment de soulever quelques instants le voile qui cache Istanbul à nos yeux de touristes.

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Canım Ciğerim (prononcez « Djaneum Djihérim ») signifie « Mon cher mon foie », une expression affectueuse turque qui est un peu l’équivalent de notre « Mon petit cœur ». Si les propriétaires ont choisi ce nom, c’est parce que la brochette de foie d’agneau est la spécialité de ce sympathique boui-boui. En fait, c’est également la moitié du menu, l’autre moitié étant la brochette de viande (d’agneau ou de bœuf, c’est selon…).

Si vous avez la chance de trouver une table disponible, asseyez-vous sur les petits tabourets. Un serveur viendra tout de suite poser deux grandes feuilles de papier pour couvrir la table et c’est à peu près tout ce que vous recevrez comme couverts…

Après avoir choisi entre foie et viande, vous verrez arriver diverses assiettes : des herbes fraîches (menthe, roquette ou de moins connues), de l’acili ezme (une salade de tomates, d’oignons et de persil hachés au couteau, parfumée à la mélasse de grenade), des tomates au four, des oignons et des poivrons grillés tranchés finement et saupoudrés de sumac, et de petites crêpes fines. Puis, pour chaque convive, arriveront une dizaine de longues brochettes garnies de tout petits cubes de foie bien grillés sur des braises.

Le jeu consiste alors à prendre une crêpe, s’en servir comme d’un manchon pour faire glisser les morceaux d’une brochette, puis farcir cette crêpe de tous les condiments disposés sur la table. On se prépare ainsi une mini-fajita (les Turcs appellent ça durum) qu’il ne reste plus qu’à savourer en essayant de ne pas s’en mettre partout… Et pour faire glisser tout ça, un petit coup d’ayran (le lait fermenté local, le restaurant ne servant pas d’alcool). En sortant, la panse pleine, on ne peut s’empêcher de penser que l’on y reviendra un jour ou peut-être… demain ?

Environ 8-10 € par personne, tout compris.

Minare Sokak, 1 – Beyoğlu (quartier d’Asmalımescit, près de Pera)
+90 (212) 252 6060

www.asmalicanimcigerim.com

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Rubrique : Istanbul

Asitane, c’est le nom d’un restaurant d’Istanbul spécialisé dans la cuisine du Palais impérial à l’époque ottomane. À partir de documents d’époque, les cuisiniers d’Asitane recréent quelques uns des fastes culinaires de la Sublime Porte.

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Créé en 1991, le restaurant Asitane se trouve à deux pas d’un des joyaux de l’architecture byzantine, l’église de Chora (Kariye Müzesi), à l’ombre des vestiges des anciens remparts. Au rez-de-chaussée d’un hôtel, avec une terrasse donnant sur un jardin, Asitane est un havre de paix lorsqu’on vient d’affronter les hordes touristiques venues admirer les mosaïques à couper le souffle de l’église de Chora.

En s’inspirant des registres de cuisine des différents palais impériaux et d’autres documents d’époque (en particulier, ceux détaillant les fêtes de circoncision des deux fils de Süleyman le Magnifique en 1539), les cuisiniers d’Asitane ont pu recréer environ 200 recettes qu’ils proposent sous la forme de menus saisonniers ou thématiques (menu de Ramadan, menu aphrodisiaque ou menu de Réveillon des années… 1950 !).

Manger à Asitane est une expérience à ne pas manquer si vous passez par Istanbul. Autant pour l’originalité et la fraîcheur des plats que pour le service exceptionnel. Dégustez-y une soupe d’amandes, des coings farcis au veau, du melon farci à l’agneau ou du nirbach (des boulettes d’agneau dans un ragoût de carottes), et finissez par un helatiye (une sorte de flan parfumé au mastic).

Environ 30 € par personne sans boissons alcoolisées

Kariye Camii Sokak, 6 – Edirnekapi
+90 (212) 534 8414

www.asitanerestaurant.com

NB Pour ceux intéressés par la cuisine de l’Empire ottoman, Actes Sud publie un excellent ouvrage qui reprend certaines des recettes adaptées par Asitane : À la table du Grand Turc, par Stéphane Yerasimos, 22,8 €.

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Rubrique : Paris

Ceux qui ont fait leurs études ou travaillé du côté de la Sorbonne connaissent la minuscule pâtisserie viennoise de la rue de l’École de médecine. Ils ont souvent collé leur nez à la vitrine en se demandant s’ils allaient emporter un strudel ou un kifli, à défaut de trouver une petite place pour s’y poser…

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Pour une ville gourmande, Paris est étonnamment pauvre en pâtisseries spécialisées dans les gâteaux d’Europe centrale. Mis à part les quelques pâtisseries ashkénazes de la rue des Rosiers, il est difficile d’y manger un bon strudel aux graines de pavot ou une sachertorte. Pourtant, la réputation des pâtisseries viennoises n’est plus à faire.

Pour les amoureux des gâteaux en -li ou des torte aux pommes, aux noix, aux fruits rouges, au fromage blanc… il y a la Pâtisserie viennoise de la rue de l’École de médecine, un micromonument à la gloire de l’Autriche-Hongrie gourmande. Depuis des dizaines d’années, ce petit établissement est un point de rendez-vous du quartier de l’Odéon.

Que trouve-t-on dans cette pâtisserie ? Des beigli (gâteaux de Noël hongrois aux noix ou aux graines de pavot), des kifli (de petits croissants briochés hongrois fourrés de pâte de pavot ou de noix), des stangli (des sablés aux noisettes), des kipferls (de petits croissants sablés autrichiens), des strudels variés (pomme, pavot) et toutes sortes de torte. Outre les spécialités autrichiennes, la Pâtisserie viennoise propose également un excellent carrot cake, du pain d’épices, des gâteaux au chocolat et des… (ahah) viennoiseries !

Ouvert uniquement les jours de semaine (que ceux qui s’y sont cassés le nez un samedi lèvent la main !), la Pâtisserie viennoise dispose d’une minuscule salle à manger assez spartiate. Elle propose des formules déjeuner simples et bon marché. Mais c’est l’après-midi que l’on vient s’y poser pour déguster un gâteau et un bon chocolat chaud. Si l’envie vous prend, mieux vaut y aller assez tôt : à l’heure du goûter, impossible de trouver une place, il ne reste plus qu’à emporter son gâteau pour aller le déguster dans les jardins du palais du Luxembourg.

Les prix sont très raisonnables et l’accueil sympathique quoique souvent sous pression.

8 rue de l’École de médecine – 75006 Paris
+33 1 43 26 60 48

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Rubrique : Paris

En France, il n’existe pas beaucoup d’endroits pour découvrir la délicieuse cuisine perse. La diaspora iranienne n’est présente en nombre qu’à Paris et même là, il n’y a qu’une poignée de restaurants iraniens. Parmi ceux que fréquentent les Doudes (dont les bourgeons gustatifs sont très persans…), So Rice sort du lot par la qualité de ses plats et son décor épuré.

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So Rice a été créé en 2005 par le propriétaire du Mazeh, un traiteur perse connu sur la place de Paris (rue des Entrepreneurs, au cœur du quartier iranien). Depuis 1984, Monsieur Tavassoli est en quelque sorte l’ambassadeur de la cuisine de son pays en France. So Rice ressemble à un petit restaurant branchouille par son côté design. Mais ne vous y trompez pas, la cuisine que l’on y sert est authentiquement perse. On y retrouve les grands classiques : brochettes d’agneau haché (koubideh), riz à l’iranienne variés (polo), khoresh (khorecht), etc.

Pour commencer, les Doudes vous recommandent un assortiment d’entrées froides et chaudes, joliment présentées : concassé d’aubergines au lait caillé et oignons frits (kachk bademjan), concassé d’ail sauvage au yaourt (mast moussir), caviar d’aubergines (mirza ghassemi), etc.

Ensuite, choisissez entre les nombreuses brochettes, les superbes riz (aux griottes, aux zestes d’orange, aux haricots blancs, aux fines herbes) ou les khoresh de veau ou de poulet. Seule déception, comme dans tous les restaurants iraniens de Paris, les délicieux riz ne sont pas accompagnés de leur tah-digh… Je soupçonne les propriétaires des sus-dits restaurants de se le boulotter en solo dans les cuisines !

Enfin au dessert, deux incontournables : la sélection de sorbets maison aux parfums « perses » : carotte, concombre, safran, griotte, rose, etc. Et le mal-nommé sorbet à la rose, à base de vermicelles transparents glacés et de jus de citron vert (ou de coulis de griotte), déroutant de prime abord mais délicieusement rafraîchissant.

Côté boissons, un excellent dough (prononcez « dour »), du lait fermenté dilué préparé avec des herbes aromatiques et du sel.

Pour ceux qui n’ont jamais eu le plaisir de manger iranien, le So Rice est une excellente occasion de découvrir cette cuisine légère et parfumée (mais pas épicée).

Mise à jour Printemps 2012 : Il semble que So Rice ait définitivement fermé. Le traiteur Mazeh reste ouvert mais c’en est fini de So Rice… So sad !

Environ 30 € par personne, tout compris. Menu à 13 € le midi.
Ouvert tous les jours, sauf lundi et mardi à midi.

90 rue Desnouettes – 75015 Paris
+33 1 45 30 30 45
www.mazeh.com

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Rubrique : Barcelona

Après une visite des Doudes à Barcelone, vous auriez pu vous attendre à un article sur les tapas ou les cocas… Eh bien, non. L’émotion papillaire de ce petit séjour catalan a eu lieu chez Belgious, un improbable couloir transformé en snack de crêpes, de gaufres et de glaces. Un moment de nostalgie celticobelge ? Non, des produits originaux, frais et délicieux.

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Au cœur du Barri Gòtic de Barcelone se cache l’un des lieux les plus gourmands de la ville. Sous le double signe de l’originalité et des matières premières de qualité, Belgious offre une alternative inespérée aux restaurants touristiques qui défigurent ce quartier.

Chez Belgious, il y a… des glaces. Une cinquantaine de parfums dont certains franchement osés : avocat, wasabi (la moutarde verte japonaise), curry, olive noire, carotte, roquefort/noix, vin rouge, thym, citron/romarin, framboise/vinaigre, chocolat/fromage de chèvre, saucisse espagnole (sobresada), etc. Des glaces toutes délicieuses, ni trop grasses ni trop sucrées, sans colorant, ni conservateur, ni parfum artificiel. Un rêve de gélatomane…

Si vous pensiez que vos dernières vacances en Bretagne vous avaient fait faire le tour de la planète des crêpes, Belgious vous réserve des surprises. Imaginez une gigantesque crêpe de sarrazin autour de laquelle on a saupoudré, pendant la cuisson, un bel anneau d’emmental râpé : vous obtenez une crêpe festonnée de fromage croustillant et doré. Et dans cette crêpe, posez un mélange jambon cuit – épinards ou jambon cru – tomates fraîches… Le tout est assaisonné et soigneusement plié pour obtenir de fines couches alternant crêpe et garniture. Mmm…

Pleins comme des huîtres après ces agapes, les Doudes n’ont goûté ni aux gaufres ni aux jus de fruits frais (parfumés avec toutes sortes de fruits brésiliens aux noms inconnus). Ce n’est que partie remise : enfin une bonne raison d’aller à Barcelone !

Carrer d’Avinyó 50
www.belgious.com

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Rubrique : Paris

Quand on a grandi en Italie, qu’on est un ayatollah du gelato et qu’on se retrouve à Paris, où va-t-on manger une glace ? Pas l’ombre d’une hésitation, on va chez Pozzetto où la qualité est toujours au rendez-vous.

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Pozzetto est un petit glacier sans prétention situé dans le quartier du Marais (une autre boutique se trouve dans le XVIIe arrondissement). Devanture blanche qui n’accroche pas le regard, choix de parfums limité à 12, rien qui en impose de premier abord. Sauf la longue queue de fanatiques qui s’étire devant la boutique les soirs d’été.

Pozzetto signifie « petit puits ». Les pozzetti, ce sont ces récipients de métal immergés dans un bain-marie glacé dans lesquels sont conservées les glaces. Protégées par un couvercle de métal, elles restent moelleuses grâce à cet ingénieux système de refroidissement qui évite les chocs thermiques.

Chez Pozzetto, les glaces sont préparées quotidiennement avec des ingrédients frais. Pour cette raison, il n’y a jamais plus de 12 parfums proposés chaque jour. Les parfums aux fruits sont des concentrés de saveurs de fruits mûrs : framboise, citron, fraise, figue et surtout, en saison, les incroyables sorbets à la pêche et à la pastèque. Soudain, tous les sorbets que vous avez goûtés dans le passé ne sont plus que de l’eau et du sucre…

Côté glaces au lait, c’est l’orgie totale : essayez la pistache sicilienne d’un beau vert tendre (garantie sans colorant), la noisette piémontaise (qui bénéficie d’une AOP européenne), le fior di latte (lait entier et crème fraîche), le sabayon (crème à l’œuf parfumée au vin doux de Marsala) ou le diabolique gianduja turinois (une pâte de noisettes et de chocolat, comme un Nutella qui aurait gagné des lettres de noblesse). Chez les Doudes, on a un grrrros faible pour la glace au yaourt demi écrémé qui magnifie si bien les parfums aux fruits.

Pozzetto propose aussi du café sous toutes ses formes et une sélection de produits d’épicerie italiens. Il est possible de poser ses fesses dans la petite boutique ou d’emporter son cône ou sa coupelle dans la rue, pour faire baver les passants… On peut aussi acheter au litre et au demi-litre, idéal pour emporter à un dîner.

39 rue du Roi de Sicile – 75004 Paris
21 rue de Lévis – 75017 Paris
+33 1 42 77 08 64
pozzetto.biz

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Rubrique : Paris

Si vous avez envie de dépayser vos papilles et de les transporter en Asie centrale, découvrez Tarim, le premier restaurant ouïgour de Paris. Idéal pour se transporter un soir dans les rues d’Urumqi (Urumtsi) à la recherche des saveurs de la Route de la soie.

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Tarim est le nom du fleuve qui traverse la province du Xinjiang à l’extrême nord-ouest de la Chine (l’ancien Turkestan oriental). Cette province est le berceau des Ouïgours, un peuple musulman d’origine turque culturellement très proche des Ouzbeks. La cuisine ouïgour mélange des influences turques, persanes et chinoises. Elle est réputée être la meilleure d’Asie centrale et constitue une alternative parfaite pour les Musulmans gourmands tenus éloignés de la cuisine chinoise par l’omniprésent porc.

Au menu du Tarim, un petit restaurant sympathique du XIe arrondissement, on retrouve les grands classiques de la cuisine ouïgour et, en particulier, les laghman, ces pâtes maison de la même famille que les lamian chinoises et des ramen japonaises. Goûtez ces délicieuses pâtes épicées (en sauce ou sautées) et vous comprendrez la réputation de cette cuisine. Également au menu, une délicieuse soupe de raviolis (tchurtchur ou chuchura), du pilau (du riz sauté avec des carottes et des épices, similaire au plov ouzbek), des kébabs, des petits raviolis frits fourrés au chou et à l’agneau, etc. Le tout arrosé de thé ouïgour à la rose ou d’ayran (le lait fermenté salé commun à tous les peuples turcophones). Côté dessert, on voit qu’il s’agit là d’une chose étrangère à cette culture…

Le Tarim est fréquenté par la communauté ouïgour de Paris et le dépaysement est également garanti par leur beauté inhabituelle, entre Turquie et Chine. N’attendez pas, relisez Oasis interdites d’Ella Maillart (et son reflet masculin, Courrier de Tartarie de Peter Fleming) et filez au Tarim pour les travaux pratiques !

Environ 20 € par personne tout compris.

74 rue Jean-Pierre Timbaud
75011 Paris
+ 33 1 43 55 04 73
www.resto-tarim.fr

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Rubrique : Valencia

Situé dans le quartier de Ruzafa à Valencia, ce restaurant mélange harmonieusement les saveurs du monde. Arif et Alex, les propriétaires, ont vu du pays et cela se sent.

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Salades composées originales, dim sum fondant, thon grillé avec son riz aux légumes, canard laqué et ses crêpes… et de délicieux desserts d’inspiration britannique ! Le tout avec des produits locaux superfrais. Une adresse que les Valenciens s’échangent avec des airs gourmands…

Environ 35 € par personne avec le vin
En semaine : formule déjeuner à 10 € et formule dîner à 15 €

Calle Cadiz, 42
46006 Valencia
+ 34 963 168 369


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Rubrique : Madrid

En Espagne, qui dit violette, dit Madrid. En effet, la capitale espagnole est célèbre pour ses bonbons à la violette et, en particulier, ceux de « La Violeta », une boutique spécialisée dans ces petites confiseries fleuries.

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Vous pensiez que Toulouse était la capitale mondiale de la violette ? Eh bien, pas forcément. Les collines au nord de Madrid sont également connues pour leurs nombreuses violettes. Comme dans la Ville rose, les Madrilènes ont développé des confiseries au parfum de violette : des bonbons en forme de fleurs et des fleurs cristallisées.

Les bonbons à la violette sont faits de sucre cristallisé en forme de fleur, coloré en mauve et parfumé à l’essence de violette (ou, dans le pire des cas, directement en α-ionone, la substance qui donne son odeur à l’essence de violette). Ces bonbons très parfumés peuvent servir d’ingrédient en cuisine : broyés au mortier, ils parfument une glace, une crème, une salade de fruits, etc. Ils sont plus faciles à trouver que l’essence naturelle de violette.

Les fleurs de violette cristallisées ont moins de goût que les bonbons. Elles sont plutôt destinées à la décoration des plats. Leur fabrication est complexe : elles sont cuites rapidement dans un sirop de sucre, égouttées, saupoudrées de sucre glace et séchées dans une étuve. Ensuite, elles sont trempées dans un sirop de sucre coloré en mauve foncé et parfumé à l’essence de violette, puis séchées. Elles sont assez chères.

Si vous passez par Madrid et que vous cherchez des bonbons à la violette, une seule adresse : La Violeta, une maison spécialisée fondée en 1915 par la famille Gil. Située entre la Puerta del Sol et le musée du Prado, la boutique historique est restée dans son jus. Elle est décorée de très nombreux emballages de toutes tailles (boîtes en carton, boîtes en porcelaine, jarres en verre taillé, etc.) dans lesquels conditionner les bonbons (vendus au poids) pour les offrir. Kitsch espagnol garanti…

La Violeta
Plaza de Canalejas, 6 – Madrid
+ 34 91 522 55 22

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